
Témoignage d’un bénéficiaire
Je m’appelle Gustave, je bénéficie d’une aide administrative de l’ASBL, mais j’ai aussi la chance de participer à des activités super intéressantes comme le « Café numérique » et les ateliers « Bon plan ». J’en suis ravi.
Je ne sais pas par où commencer, mais je suis très enthousiaste à l’idée d’apprendre plein de choses : le fonctionnement d’Internet, com-ment entrer dans mes e-mails et y répondre, comment payer mes factures, comment prendre rendez-vous en ligne … Quel trésor que cette association ! Dans un monde où tout est numérique, vous nous rendez service ! Nous sommes perdus, mais grâce à vous, nous retrouvons nos repères.
Je participe avec un immense plaisir aux super animations « Bon plan » ! Plusieurs intervenants passionnants viennent à l’association pour nous apprendre plein de choses intéressantes, comme comment lutter contre l’humidité ou comment utiliser au mieux le chauffage.
Grâce à toutes les astuces qu’ils donnent, on arrive à gérer la consommation d’énergie de manière optimale ! C’est vraiment génial. Maintenant, je comprends les factures d’électricité, de gaz ou d’eau ! Avant de payer, je peux analyser en détail les éléments de ma facture pour comprendre pourquoi je paie plus ou moins cher. C’est vraiment super tout ça, et je suis très reconnaissant de ces activités organisées par l’association. C’est une chance inouïe ! C’est super ! Je peux aussi expliquer aux autres qui n’ont pas la chance d’avoir ces formations. Je tiens à remercier chaleureusement l’association pour tout ce qu’elle nous apporte !

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Témoignage d’un partenaire
CAP-ITI est une ASBL qui accompagne les détenu.e.s et les ex-détenus.e.s usager.e.s de produits psychotropes (drogues, alcool et/ou médicaments). L’équipe est composée majoritairement de psychologues et d’assistants sociaux. Le travail social se concentre sur l’accompagnement des personnes au niveau de leurs démarches administratives, leur recherche de logement ou de centres de cure qui pourront les prendre en charge dès leur libération. Notre service est actif depuis près de quarante années et est fort sollicité aussi bien par les détenus eux-mêmes que par leurs proches, les avocats, d’autres services psychosociaux, …
Notre asbl collabore avec les « Amis d’Accompagner ». Le travail de leurs bénévoles soulage notre équipe, car il nous permet d’organiser des démarches avec les détenus pour lesquelles ils sont dans l’obligation d’être accompagnés. Sans l’aide de ces bénévoles, nombre de démarches, pourtant indispensables dans le parcours de réinsertion des personnes détenues, ne pourraient pas aboutir. Le bénéfice est double, d’une part, le projet de réinsertion peut se construire et d’autre part, notre équipe peut continuer son travail psychosocial en milieu carcéral et répondre aux nombreuses demandes qui nous sont adressées. Les bénévoles des « Amis d’Accompagner » apportent aussi aux personnes incarcérées des valeurs importantes telles que la disponibilité, la présence, l’attention, l’écoute et du temps, bien précieux de nos jours. Pour toutes ces raisons, nous ne pouvons que les remercier, une fois de plus, pour leur engagement, à nos côtés, auprès de nos patients.

Témoignage d’un bénévole
J’ai découvert l’ASBL les Amis d’Accompagner quand je travaillais à la Cocom (Commission communautaire commune), désormais appelée Vivalis.brussels, comme directrice du service de l’Aide aux personnes. Lorsque j’ai pris ma pension, j’ai directement commencé plusieurs bénévolats et j’ai rencontré Mathilde Biette lors d’un salon du bénévolat organisé au Centre communautaire flamand Elzenhof. J’étais très emballée à l’idée de rejoindre l’équipe pour être sur le terrain et aider les bénéficiaires en les accompagnant pour effectuer diverses démarches. Si j’ai beaucoup apprécié toutes les missions que j’ai pu remplir – en tant que juriste, je choisis principalement des démarches administratives complexes ou rébarbatives, je ressentais néanmoins un léger manque, un besoin d’un travail plus approfondi, un contact plus étudié avec un résultat immédiat produit par moi et non une tierce personne.
J’ai alors proposé un service d’écrivaine publique. Tous les 15 jours, je consacre un après-midi par semaine à cette permanence. J’y rencontre des personnes découragées par des courriers ou emails à écrire qui présentent pour elles des difficultés tant sur le fond que sur la forme. Or, ces courriers sont des pièces essentielles pour obtenir des droits, ou se défendre dans certains litiges. J’éprouve un réel plaisir à rencontrer ces personnes. Dans un premier temps, j’essaie de voir où sont les priorités et ensuite je m’y mets, je rédige, et bien entendu, nous lisons ensemble la lettre (email) avec la personne, car j’écris en son nom et il est primordial qu’elle comprenne et valide le texte.
Il arrive régulièrement que, lors de nos contacts, je découvre qu’il y a d’autres problèmes à régler, soit par moi, soit par les professionnels de l’ASBL, à qui je renvoie alors la demande. C’est donc une nouvelle facette de mon bénévolat qui me plait particulièrement : j’aime les contacts humains en présentiel, j’apprécie les challenges pour résoudre des situations administratives et j’ai une bonne plume. Et, last but not least, le bénévolat c’est du win-win : je rencontre des personnes attachantes, qui ont connu l’adversité et que je n’aurais probablement pas eu l’occasion de croiser sur ma route. Je vois cela comme un juste retour des choses; j’ai eu de la chance dans ma vie, et c’est un honneur de pouvoir à mon tour aider des personnes qui, pour diverses raisons, n’ont pas accès aux clés qui pourraient résoudre leurs difficultés